L’origine du projet
La commune du Mas d’Agenais a acquis en 2019, via l’Établissement Public Foncier Nouvelle Aquitaine, un bâti de centre-bourg dit « le presbytère » qui inclut la « salle Saint Patrick » (ancien théâtre, dancing et salle de judo), l’ensemble ayant une valeur patrimoniale évidente. L’idée de la commune était d’y créer initialement de l’habitat et une salle dédiée aux associations.
La rencontre, par l’entremise de Val-de-Garonne Agglomération, avec l’association Habitats des possibles a affiné l’orientation du projet avec le souhait d’étudier l’implantation d’un habitat partagé pour répondre aux besoins des habitants retraités de son territoire.
La commune entend par ce nouveau projet mettre l’humain et la solidarité au cœur des objectifs de revitalisation du centre-bourg et de mise en valeur du patrimoine.
Une étude de faisabilité participative presque aboutie
Entre octobre 2022 et février 2023, un groupe de retraité.e.s du Mas d’Agenais et des alentours ont travaillé sur la conception du futur habitat partagé : choix des pièces partagées, définition des espaces privatifs indépendants… Cela a abouti à un cahier des charges architecturaux précis et enthousiasmant.
Venez le découvrir le 25 avril à 14H30 à la salle des fêtes et prendre toutes les informations disponibles sur le projet.
Si vous ne pouvez pas venir à cette date contactez nous à
admin@habitatsdespossibles.org ou téléphonez au 09 87 57 20 45.
Plus de détails sur le Mas d’Agenais et sur le site
Blotti au sommet d’une terrasse calcaire dominant la vallée de la Garonne et le Canal de Garonne, Le
Mas d’Agenais (1500 habitants) est l’un des plus anciens villages du Lot-et-Garonne. Occupé dès l’époque gallo-romaine, le site compte plus de 2000 ans d’histoire. Son patrimoine (collégiale du XI° siècle abritant un tableau de Rembrandt, sa halle au blé, ses remparts et sa forêt de 1000 ha) en fait un lieu touristique et de villégiature privilégié.
Le Mas d’Agenais offre un cadre de vie attractif car il compte des infrastructures éducatives, associatives, sportives et culturelles, de nombreux commerçants (épicerie, boulangeries, restaurants, coiffeur, pharmacie) et artisans, des services de proximité (maison de santé, agence communale postale, gendarmerie) et une offre touristique.
Le foncier devant accueillir l’habitat partagé est situé en plein cœur de ville à deux pas de la mairie et des commerces de bouche. Il s’agirait potentiellement d’un projet en maîtrise d’ouvrage communale, accessible aux contribuables modestes, ergonomique et affichant de très bonnes performances énergétiques.